Mission Antilles-Guyane 2002

 

Escale à Belém

 
   

Le Borda amarré au poste 4 à Belém.

 

Escale à Belém Texte et photos: N.A.

Encore tout endormi du sommeil d'une escale réussie, le Borda est reparti cette fois-ci de la ville brésilienne de Belém, capitale de l'état du Para avec un million et demi d'habitants, située au bord de l'estuaire du Rio Tocantins, pour enfin mettre le cap sur le vieux continent après trois mois et demi de mer.

Belém nous a accueilli au port de commerce, juste à côté des anciens docks, restaurés et réaménagés depuis deux ans en bistrots et restaurants, en faisant un lieu de vie très agréable et très fréquenté.

Belém est une ville de contrastes. Par son histoire et son architecture, tout d'abord, alternant depuis le boum du caoutchouc en 1870 entre influence espagnole, française, anglaise et portugaise. Par son développement ensuite, à l'image du pays en plein essor mais encore embourbé dans la pauvreté. Le contraste est saisissant dans le centre où les rues étroites bordées d'échoppes archaïques croisent de larges avenues écrasées par des gratte-ciel.

Une rue de Belém.

Un des souvenirs que nous garderons de cette ville, sera ses restaurants, tous très bon marché et où, en général, on mange à volonté. On se souviendra en particulier des churrasqueries où l'on mange du churrasco, viande de bœuf dont les pièces, taillées dans les meilleurs morceaux, sont marinées et grillées à la broche, avec du gros sel et sur la braise. En permanence, un garçon est à côté de vous pour vous présenter une énorme brochette et vous demander quels morceaux vous souhaitez.

Au restaurant.

Autre lieu typique de Belem, le marché Ver-O-poso. On y trouve de tout : toutes sortes de légumes et de fruits, viandes et poissons, des objets issus de l'artisanat local et indien, des gris-gris et des plantes médicinales mais aussi par exemple des hamacs, qui aurons rencontré un franc succès auprès de l'équipage. Hé oui, la traversée risque d'être longue jusqu'à Brest !

Le marché.

Par ailleurs, certains auront été achetés des poteries au village artisanal d'Icoaracy, ou bien auront été visités le parc botanique et zoologique d'Emilio Goeldi ou l'on pouvait observer la faune de la forêt amazonienne.

Le parc botanique.

Enfin bien évidemment beaucoup d'entre nous en aurons profité pour faire la fête, pour aller danser et pour souhaiter au quartier maître Muller un joyeux anniversaire.

En conclusion, çà y est, c'est fini le sud ! Route au Nord désormais vers la pointe St Mathieu. Arrivée à bon port prévue le 1er mai et d'ici là une mer d'huile pour nous accompagner dans notre remontée vers Ponta Delgada, aux Açores.

   

Bâtiment hydrographique Borda